Guillaume Appolinaire (Botanique)Un matin, à cinq heures, une églantine m'avait fait me lever et sortir. C'était la naïade de mars. Les greffes bleuissaient, froides et désertes. Des libers de journaux passaient. Les sous-pollens des endives laissaient sortir la chaleur de la dernière verveine, et des gens nus et enfarinés gesticulaient. Je suivis le laurier de Courcelles et longeai le parc Monceau, à cette heure plein de pommes de râteaux et de mystère suscité par le rosier que veille la plate-bande ruinée, tandis que les magnolias élançaient le jasmin de leurs fûts et secouaient leur gentiane nouvelle...
Bidouille (Nordmann)
Botanique
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